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Adoration Al Muhaymin
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  • Bismi Llâhi r-Rahmâni r-Rahîm D'après Anas qu'Allâh l'agrée, le Prophète Sallâ L-Lâhû Alayhi wa Salam a dit: «Apprendre la science est une obligation pour chaque musulman ». (Rapporté par Ibn Maja et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Targhib )
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2 février 2015

À PROPOS DE L’APPLICATION D’UNE LOI DIFFERENTE QUE CELLE DESCENDUE PAR ALLAH

La Croyance de l’Unicité
Ecrit Par son éminence Sheikh Salîh Al-Fawzan Hafizahu Llâh

Traduit par Abdel -Malik Al Faransi

Bismi Llâhi r-Rahmâni r-Rahîm

À PROPOS DE L’APPLICATION D’UNE LOI DIFFERENTE QUE CELLE DESCENDUE PAR ALLAH

Parmi les implications de la foi en Allâh, le Très-Haut, et de son adoration :
se résigner et agréer sa législation, ainsi que revenir au Coran et à la Sûnnah lorsqu’une divergence a lieu lors des débats, des questions de croyance, des procès, des droits du sang et des biens et de tous les autres droits.
Allâh est certes le juge équitable,à lui revient la loi.
Il incombe donc aux gouverneurs d’appliquer sa loi et aux gouvernés de s’y reformer en jugeant leurs différents devant ce qu’Allâh a fait descendre dans Son Livre et la Sûnnah de
Son Prophète Sallâ L-Lâhû Alayhi wa Salam.
Allâh dit à propos des responsables (du gouvernement):

« Certes, Allâh vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants droit,et quand vous jugez entre des gens, de juger avec équité. Quelle bonne exhortation qu'Allâh vous fait ! Allâh est, en vérité, Celui qui entend et qui voit tout. »
Traduction approximative:(Sourate Les femmes -Verset 58)

Et Allâh Sûbhanahû wa Ta'Alâ dit au sujet des gouvernés :

« Ô les croyants ! Obéissez à Allâh, et obéissez au Messager et à ceux
d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-la à Allâh et au Messager, si vous croyez en Allâh et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interprétation (et aboutissement). »
Traduction approximative:(Sourate Les femmes -Verset 59)

Ensuite il mit en évidence que la Foi (Imane) et demander jugement auprès d’une loi différente que celle descendue par Allâh, ne peuvent s’assembler, Allâh Sûbhanahû wa Ta'Alâ dit :

« N'as-tu pas vu ceux qui prétendent croire à ce qu'on a fait descendre vers toi [Prophète] et à ce qu'on a fait descendre avant toi? Ils veulent prendre pour juge le Taghût, alors que c'est en lui qu'on leur a commandé de ne pas croire. Mais le Diable veut les égarer très loin, dans
l'égarement. »
Traduction approximative:(Sourate Les femmes -Verset 60)

« Non!... Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu'ils se soumettent complètement [à ta sentence]. »
Traduction approximative:(Sourate Les femmes -Verset  65)

Allâh a, tout en jurant, nié la foi de celui qui cherche jugement auprès d’un autre que le Prophète Sallâ L-Lâhû Alayhi wa Salam, et qui n’agrée pas son verdict et ne se soumet à lui. Comme il a jugé de mécréants,d’injustes, et de pervers ceux qui ne gouvernent pas avec sa loi, le Très-Haut a dit :

« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allâh a fait descendre, les voilà les mécréants. »
Traduction approximative:(Sourate La table servie -Verset 44)

« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allâh a fait descendre, ceux-là sont des injustes. »
Traduction approximative: (Sourate La table servie -Verset 45)

« Ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allâh a fait descendre, ceux-là sont les pervers. »
Traduction approximative: (Sourate La table servie - Verset 47)

Il est indispensable de juger avec la loi divine et de demander son application sur l’ensemble des points de discorde liés à l’effort d’interprétation entre les Savants.
Alors, nous n’acceptons que ce qui est en conformité avec le Coran et la Sûnnah, sans prendre parti pour un imam ou suivre inconditionnellement une école de pensée, et ceci, dans tout ce qui concerne les droits comme le règlement de différends ou les plaidoiries, sans en restreindre l’application au simple statut civil comme c’est le cas dans certains pays qui se réclament de l’Islam.
L’Islam est un tout, il ne se fragmente pas, Allâh dit :

« Ô les croyants ! Entrez pleinement dans l'Islam »
Traduction approximative:(Sourate La vache - Verset 208)

« Croyez-vous donc en une partie du Livre et rejetez-vous le reste ? »
Traduction approximative:(Sourate La vache -Verset 85)

De même, les adeptes des différentes écoles de pensée et des nouvelles tendances doivent soumettre les avis de leurs imans au Coran et à la Sûnnah, alors ce qui est en accord, nous l’acceptons et ce qui est différent nous le rejetons sans fanatisme ou parti pris.
Surtout en ce qui concerne les questions dogmatiques,conformément aux conseils des imams, et ceci sont leurs écoles à tous.
(Parmi les paroles émises par les quatre grands imams qui prouvent leur attachement à la Sûnnah et le délaissement de ce qui va à son encontre, que ce soient leurs propres paroles ou celles d’autrui:)

Ceux donc qui les contredisent dans cela ne sauraient être leurs adeptes et même s’ils le prétendent.
Allâh dit à leur sujet:

« Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d'Allâh »
Traduction approximative:(Sourate Le repentir -Verset 31)

Ce Verset n’est pas restreint au cas des chrétiens, il englobe tous ceux qui agissent de la même manière.
Celui donc qui va à l’encontre de ce qu’ont ordonné Allâh et Son Prophète Sallâ L-Lâhû Alayhi wa Salam comme le fait de gouverner entre les gens par une autre loi que celle descendue par Allâh, ou demander (l’application de cette autre loi) afin d’assouvir ses passions et désirs a ôté l’alliance de l’Islam et de la foi, et même s’il prétend être croyant.
Allâh, le Très Haut, a blâmé celui qui désire cela et a démenti leur prétention à avoir la
foi, il, Allâh Sûbhanahû wa Ta'Alâ dit :

« N'as-tu pas vu ceux qui prétendent croire à ce qu'on a fait descendre vers toi [prophète] et à ce qu'on a fait descendre avant toi ? Ils veulent prendre pour juge le Taghût, alors que c'est en lui qu'on leur a commandé de ne pas croire. Mais le Diable veut les égarer très loin, dans
l'égarement. »
Traduction approximative:(Sourate Les femmes - Verset 60)

"Qui prétendent croire": cela sous-entend la négation de leur foi, car ce verbe (prétendre) s’emploie le plus souvent pour designer celui qui prétend mensongèrement un fait, son action est ainsi contraire à ce qu’il avance.
Cela est confirmé par le Verset : "alors que c'est en lui qu'on leur a commandé de ne pas croire", car mécroire au taghût est un pilier de l’Unicité comme cela est indiqué dans le Verset de la Sourate " La vache " (« Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu'il croit en Allâh saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser »), si donc ce pilier n’est pas établi, il ne peut être monothéiste.
L’Unicité est la base de la Foi qui valide l’ensemble des actions et qui, en son absence, les annule.
Comme cela est clarifié dans le Verset :

« « Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu'il croit en Allâh saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser »
Traduction approximative: (Sourate La vache -Verset  256)

On en conclut que réclamer le jugement du taghût c’est avoir la Foi en lui.
Nier la Foi de celui qui ne gouverne pas avec la loi divine revient à dire que son application est preuve de Foi, de Croyance, et d’adoration d’Allâh qui doit être professée par le Musulman.
Partant de là, on ne doit pas mettre en pratique la législation d’Allâh uniquement pour le fait qu’elle est la plus favorable pour les gens et la plus efficace du point de vue de la sécurité. Certaines personnes se basent sur cet aspect et oublient le premier aspect.
Allâh a blâmé ceux qui gouvernent avec la loi d’Allâh pour des fins personnelles, sans qu’ils n’adorent Allâh par cela, Allâh Sûbhanahû wa Ta'Alâ dit :

« Et quand on les appelle vers Allâh et Son messager pour que celui-ci juge parmi eux, voilà que quelques-uns d'entre eux s'éloignent. 49. Mais s'ils ont le droit en leur faveur, ils viennent à lui, soumis. »
Traduction approximative:(Sourate La lumière - Verset 48,49)

Leur unique intérêt est la passion qu’ils suivent, et ce qui est contraire à elle, ils s’en détournent, car ils ne cherchent pas à adorer Allâh lorsqu’ils demandent au Prophète de les juger.

- Statut de celui qui gouverne par une loi autre que celle descendue par Allâh
Allâh, Allâh Sûbhanahû wa Ta'Alâ dit:

« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allâh a fait descendre, les voilà les mécréants. »
Traduction approximative: (Sourate La table servie -Verset 44)

Ce Verset nous indique que le jugement par une loi différente que celle d’Allâh est mécréance. Cette mécréance est, tantôt majeure (son auteur sort de la religion) et tantôt mineure (son auteur ne sort pas de la religion), suivant l’état du gouverneur :

S’il croit que l’application de la loi divine n’est pas obligatoire et qu’il a le choix de l’appliquer ou pas, ou bien qu’il la méprise et croit que d’autres législations, comme le droit positif, sont meilleures ou équivalentes, ou qu’il pense qu’elle n’est plus d’actualité, ou cherche, en gouvernant par une loi différente l’agrément des mécréants et des hypocrites, tout ceci est une mécréance majeure.

Et s’il croit fermement et a science de l’obligation de juger par la loi divine, puis dans un contexte particulier délaisse cette loi tout en reconnaissant qu’il mérite d’être sanctionné (à cause de cela),alors il est (dans ce cas) désobéissant et désigné comme étant un mécréant auteur d’une mécréance mineure.

Et, dans le cas où il ignore (dans cette affaire) la loi d’Allâh tout en s’efforçant activement de parvenir à la connaissance du jugement, puis commet une faute, alors il est considéré comme étant dans l’erreur, son effort d’interprétation est récompensé et son erreur pardonnée.
Tout ceci est relatif aux affaires particulières.
Par contre, le cas diffère pour ce qui est des affaires générales, le Sheikh de l’Islam
Ibn Taimiya cite :
"Si le juge est une personne pieuse, mais donne un verdict sans connaissance, Il sera parmi les gens du feu. Et dans le cas où il juge sans équité tout en ayant connaissance du sujet, alors il sera parmi les gens du feu.
Enfin, si son jugement se fait sans connaissance et sans équité, il sera, de plus forte raison,
parmi les gens du feu.
Cela concerne son jugement dans les affaires personnelles.

D'autre part, si son jugement est une loi générale dans la religion des Musulmans, comme rendre le vrai faux et le faux vrai, la Sûnnah innovation et l’innovation Sûnnah, le bien mal et le mal bien,interdire ce qu’Allâh et Son Prophète Sallâ L-Lâhû Alayhi wa Salam ont autorisé et autoriser ce qu’Allâh et Son Prophète Sallâ L-Lâhû Alayhi wa Salam ont interdit.
Ceci est d’une autre envergure, le juge (dans ce cas) est Allâh, Seigneur des Mondes,
Divinité des Envoyés, Maître du Jour du Jugement, celui à qui revient la Louange dans l’ici-bas et l’au-delà :

« À Lui appartient le jugement ; et vers Lui vous serez ramenés. »
Traduction approximative:(Sourate Le récit - Verset 88)

« C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidance et la religion de vérité [l'Islam] pour la faire triompher sur toute autre religion.
Allâh suffit comme témoin. »
Traduction approximative:(Sourate La victoire éclatante -Verset 28) "
(Madjmou’ al-fatawa (35/388).

Il dit aussi : "Nul doute que celui qui ne croit pas en l’obligation d’appliquer la loi qu’Allâh a descendue sur son Prophète Sallâ L-Lâhû Alayhi wa Salam, est un mécréant.
Celui qui rend licite le fait de juger entre les gens par ce qu’il conçoit d’adéquat sans se conformer à ce qu’Allâh a fait descendre est un mécréant, car il n’y a pas de communauté qui
n’ordonne pas de juger avec équité.
Il se peut que la justice dans leur religion soit celle perçue par leurs dirigeants.
De même,beaucoup de ceux qui se réclament de l’Islam jugent par leurs anciennes coutumes qui n’ont aucune relation avec ce qu’Allâh a fait descendre, comme c’est le cas des anciennes coutumes bédouines (les traditions de leurs antécédents).
Les émirs suivis (par leur peuple) considéraient que ces traditions devaient être la
loi appliquée en dehors du Livre et de la Sûnnah, et ceci est la mécréance.
Beaucoup de gens se convertirent à l’Islam, mais ne jugeaient qu’avec les traditions  prédominantes appliquées par leurs chefs.
Lorsque ceux-là apprennent qu’il ne leur est pas permis de juger par autre que la loi divine, puis ne s’y conforment pas, bien plus, ils rendent licite de juger avec ce qui est contraire à
la loi divine, dans ce cas ils sont des mécréants".
(Minhadjou a-sunnati a-nabaouiya (5/130) et la suite de la citation de Ibn
Taymiya est la suivante : "Dans ce cas ils sont des mécréants ou alors ils sont
des ignorants comme cela a été précédemment traité".)

Cheikh Mohammed ibn Ibrahim cite : "Ce qui a été commenté comme étant mécréance sans être mécréance,
(C’est à dire la mécréance mineure, qui ne fait sortir de l’Islam.)
 concerne le fait de gouverner par une loi autre que celle d’Allâh tout en reconnaissant l’acte de désobéissance et que la loi d’Allâh est la seule vérité.
Ceci est ce qui provient de l’homme une fois ou autre.
Par contre, celui qui met en place ces lois comme institution, cet acte-là est mécréance et même s’ils disent : "nous sommes dans l’erreur, et la loi divine est plus juste".
Ceci est mécréance qui fait sortir de l’islam".
(Madjmou’ fatawa cheikh Mohammed Ibn Ibrahim (12/270).

Il, qu’Allâh lui accorde miséricorde, a distingué le jugement partiel, qui n’est pas répétitif, et le jugement général qui est la référence sur laquelle reposent toutes les lois ou presque.
Il a jugé que ceci est la mécréance qui fait sortir de l’Islam, car celui qui s’écarte de la loi Islamique et la remplace par les lois du droit positif, est une preuve qu’il voit que cette loi est meilleure et plus efficace que la loi Musulmane, et nul doute que ceci est une mécréance majeure, elle fait sortir de l’Islam et s’oppose à l’Unicité.

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