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Adoration Al Muhaymin
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  • Bismi Llâhi r-Rahmâni r-Rahîm D'après Anas qu'Allâh l'agrée, le Prophète Sallâ L-Lâhû Alayhi wa Salam a dit: «Apprendre la science est une obligation pour chaque musulman ». (Rapporté par Ibn Maja et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Targhib )
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14 février 2014

Prière des malades dans les hôpitaux

Bismi Llâhi r-Rahmâni r-Rahîm

Q : Une personne a mentionné dans sa lettre ses remarques relatives à l'ignorance de certains malades des procédés de la prière et des ablutions dans les cas d'incapacité.
Elle désire obtenir une fatwa détaillée sur les règles de purification  et de prière du malade. 
Après étude par le Comité de la problématique précitée, il a répondu comme suit : 
La prière du malade :
 
( Numéro de la page: 67) 
 
 1 - Le malade doit prier debout autant qu'il le peut.

2 - S'il est incapable de se tenir debout, il peut prier assis.
Il est alors préférable qu'il soit assis les jambes croisées lors de la station debout (en temps normal).

3 - S'il est incapable de faire la prière en étant assis, il peut la faire allongé sur son flanc en dirigeant son visage vers la Qibla (direction de la prière vers La Mecque).
Il est vivement souhaitable (Moustahabb) qu'il soit allongé sur le flanc droit.

4 - S'il ne peut pas prier en étant allongé sur le côté, il peut prier en étant allongé sur le dos.

5 - S'il est capable de se tenir debout mais qu'il n'est pas capable de s'incliner et de se prosterner, il ne sera pas dispensé de se mettre debout, mais il doit prier en étant debout, et devra se pencher la tête en remplacement de l'inclinaison puis s'assoir et la pencher en remplacement de la prosternation.

6 - Si le malade souffre d'un mal quelconque et qu'un médecin digne de confiance lui dit que seul le fait de prier allongé était toléré dans son cas, il peut alors prier dans cette position.

7 - Celui qui est incapable de s'incliner et de se prosterner doit se pencher la tête en remplacement de ces actes, en la penchant d'avantage pour la prosternation.

8 - Celui qui est incapable uniquement de se prosterner doit s'incliner et pencher sa tête en guise de prosternation.

9 - Celui qui ne peut pas incliner son dos doit s'incliner le cou, même s'il a le dos arqué au point de ressembler à l'état d'inclinaison, il devra alors se pencher davantage pour l'inclinaison et rapprocher plus son visage du sol autant qu'il le peut pour la prosternation.

10 - S'il ne peut pas pencher sa tête, il doit faire le Takbîr (fait de dire "Allahou Akbar" Allah est Le plus Grand), réciter le Coran et avoir l'intention, dans son cœur, de se mettre debout, puis de s'incliner, de se remettre debout, ensuite de se prosterner, de se relever, de rester assis entre les deux prosternations et enfin de s'assoir pour le Tachahhoud (attestation de foi récitée après la deuxième et la dernière unité de prière).
Il devra enfin faire les invocations valables.
Concernant le fait de faire signe avec l'index comme le font certains malades, ceci n'a aucun fondement.

11 - Dès que le malade redeviendra capable d'effectuer les actes faits lors de la prière dont il a été incapable, notamment de se mettre debout,  de s'assoir, de s'incliner, de se prosterner et de se pencher la tête, il doit les effectuer en terminant sa prière sans reprendre les actes précédemment faits.

12 - Au cas où le malade ou une autre personne s'endort sans effectuer la prière ou s'il l'oublie, il doit l'accomplir dès qu'il se réveillera ou dès qu'il s'en souviendra.
 Il ne lui est pas permis de l'ajourner jusqu'à l'entrée en vigueur du temps d'une autre prière qui lui est semblable.

13 - En aucun cas, il n'est permis de délaisser la prière.
Au contraire, il incombe à toute personne soumise aux obligations religieuses (Mokallaf) de s'assurer d'accomplir la prière en toute situation, qu'elle soit en bonne santé ou malade, parce que la prière est l'axe de l'Islam et la plus grande obligation après les deux attestations de foi (Chahada).
Ainsi, il n'est pas permis au musulman de délaisser la prière prescrite jusqu'après l'écoulement de son temps, même s'il est malade, tant que sa raison est lucide.
Il a l'obligation de l'accomplir à temps tant qu'il le peut et selon les critères précités.
Quant au fait de retarder la prière jusqu'au rétablissement comme le font certains malades, il n'est pas permis et n'a aucun fondement dans la Charia purifiée.

14 - Si le malade éprouve de la difficulté à accomplir chaque prière à temps, il peut réunir la prière de Zhouhr (de midi) avec celle de `Asr (de l'après-midi), et celle de Maghrib (du coucher du soleil) avec celle de `Ichâ' (du soir) de manière à les faire ensemble par anticipation ou par retardement, selon ce qui est le plus aisé.
Il pourra ainsi faire la prière de `Asr par anticipation avec celle de Zhouhr, ou encore faire cette dernière par retardement avec celle de `Asr.
De même, il pourra faire la prière de `Ichâ' par anticipation avec celle de Maghrib, ou encore faire cette dernière par retardement avec celle de `Ichâ'.
Concernant la prière de Fadjr (de l'aube), elle ne peut être réunie ni avec la prière qui la précède ni avec celle qui la suit, étant donné que son temps est indépendant de ce qui la précède et de ce qui la suit.

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.

Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ')
 
Membre Membre Membre Membre Président
Bakr Abou Zayd 
`Abd-Al-`Azîz Al Ach-Chaykh  Sâlih Al-Fouzân 
`Abd-Allah ibn Ghodayân 
`Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz  qu'Allâh leur fasse Miséricorde.

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